Dominic Roussel, la carte cachée des Carabins

Original Source: MYLÈNE RICHARD

Posted on: Mar 13, 2013

Dominic Roussel n’a jamais gagné la coupe Stanley au cours de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH), mais il a soulevé l’emblème suprême du Sport interuniversitaire canadien avec l’équipe féminine de hockey des Carabins de l’Université de Montréal (UdeM).

L’ancien gardien des Flyers de Philadelphie, des Jets de Winnipeg, des Ducks d’Anaheim et des Oilers d’Edmonton a supervisé le travail d’Élodie Rousseau Sirois et Sarah Mailloux, qui ont défendu la cage des Carabins au cours de la dernière saison.

«Je connais Danièle [NDLR: Sauvageau, la directrice générale du programme de hockey féminin] depuis 1997, alors que je faisais partie de l’équipe nationale masculine et qu’elle était à la barre de la formation féminine, a raconté Roussel lors d’une conférence de presse, mardi. Nous nous entraînions au même complexe à Calgary.»

«Elle m’a contacté il y a deux ans afin de me proposer de me joindre aux Carabins. Connaissant Danièle, je savais qu’il s’agissait d’un projet sérieux.»

Après avoir travaillé notamment au sein des Ligues midget AAA et junior majeur du Québec (LHJMQ), et participé à des camps des Blackhawks de Chicago, de la LNH, Roussel a partagé son temps entre les Hawks de Hawkesbury, un club junior A de l’Ontario, et les Carabins au cours des derniers mois.

«J’avais déjà travaillé avec Kim St-Pierre, Manon Rhéaume et Charline Labonté, alors je savais à quoi m’attendre!», a-t-il lancé.

«Je ne pouvais pas demander un meilleur entraîneur des gardiennes, a affirmé sans hésiter Rousseau Sirois, qui était d’office lors de la finale du Championnat canadien face aux Dinos de Calgary, dimanche dernier. Il a tellement de vécu et il nous partage ses expériences. J’aime sa philosophie. J’ai beaucoup appris techniquement et j’ai amélioré ma préparation mentale et ma gestion du stress. J’ai grandi en tant que gardienne, mais aussi comme personne.»

Des filles curieuses

Selon Roussel, la grande différence entre diriger des femmes et des hommes, c’est la curiosité de la gent féminine. «Quand on enseigne une technique, les filles veulent savoir pourquoi, a-t-il expliqué. Les gars disent : “OK” et ils s’exécutent. Sinon, ça dépens de la personnalité et des habiletés de chacun. Et les filles sont perfectionnistes, tout comme moi.»

Depuis deux ans, le Québécois de 43 ans guide la progression de Rousseau Sirois. «Elle n’a pas beaucoup joué l’an dernier. Cette saison, on a ajouté des pièces au casse-tête. Elle est très forte mentalement.»

Après avoir connu une mauvaise sortie lors du premier match (série 2 de 3) de la finale provinciale face aux puissantes Martlets de l’Université McGill, l’athlète de 21 ans originaire de Pohénégamook, dans le Bas-Saint-Laurent, s’est ressaisie.

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